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Amnesty veut une compensation pour les ouvriers du Mondial

20 mai 2022

L'ONG demande à la FIFA de verser une compensation de 420 millions d'euros aux ouvriers migrants "maltraités" au Qatar.

Le président de la FIFA Gianni Infantino en visite au Qatar
Le président de la FIFA Gianni Infantino en visite au QatarImage : The Yomiuri Shimbun via AP/picture alliance

Amnesty International et d'autres ONG qui défendent les droits humains demandent un mécanisme de compensation pour les victimes d'abus dont les  travailleurs migrants auraient été victimes lors de la construction de stades de la Coupe du monde. "Les abus étaient prévisibles et évitables", souligne Amnesty International.

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Le montant de la compensation est estimé à 420 millions d'euros, "un petit pourcentage des revenus anticipés par la FIFA, soit 5,7 milliards de dollars", indique la lettre ouverte signée par ces organisations, dont Amnesty International, Human Right Watch, Business and Human Right Resource Centre : "C'est un montant qui n'est pas inférieur au montant que la FIFA accorde aux équipes lors de la Coupe du monde, l'objectif est d'investir dans des programmes visant à prévenir les abus à l'avenir", a fait savoir Stephen Cockburn, porte-parole d'Amnesty International.

Les signataires reconnaissent néanmoins les efforts faits par le Qatar en vue d'améliorer les conditions de vie et de travail. "Mais pour de nombreux travailleurs, ces réformes arrivent trop tard", ont fait savoir ces organisations. Stephen Cockburn ajoute à cet effet que la Fifa ne devait pas s'offusquer des torts dont les travailleurs migrants ont été victimes dans le passé : "Je suppose que la FIFA a eu tendance à se concentrer davantage sur l'avenir." a-t-il. 

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La Fifa a réagi en disant qu’elle allait se pencher sur la question. Les mécanismes de règlement des accusations sont en place, reste à déterminer la manière d'agir par rapport aux accusations portant sur le droit du travail, souligne la Fifa.

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