Au cours de l’interview accordée à la DW, Néhémie Mwilanya Wilondja a abordé également d’autres sujets liées à la vie politique nationale de son pays. Il est revenue par exemple, sur le rapprochement entre le Front commun pour le Congo de l’ancien président Joseph Kabila, Martin Fayulu, de la coalition Lamuka, et d'autres formations qui sont tous membres de la coalition Le bloc patriotique. Ce groupe politique a été créé pour s’opposer à la désignation de Denis Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante.

Cette plateforme annonce-t-elle une alliance en vue de l’élection présidentielle de décembre 2023 ?

Pour l'ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila et coordonnateur du Front commun pour le Congo, Néhémie Mwilanya Wilondja, "ce qui compte, c’est le Congo. Nous n’avons pas de choix de principes sur des partenaires. Pour le moment, l’agenda commun, c’est d’avoir un processus électoral crédible avec des arbitres réellement indépendants".

Transparence des élections

La commission électorale nationale indépendante (CENI) a fixé au 6 mai,  l'élection des gouverneurs dans 14 des 26 provinces du pays. Les différentes formations politiques préparent activement ce scrutin test, avant les élections générales, notamment la présidentielle de fin 2023. Cependant, l'ex-directeur de cabinet de Joseph  Kabila, estime que les conditions de transparence de ces élections ne sont pas réunies. Néhémie Mwilanya Wilondja,  coordinateur du Front commun pour le Congo, fustige aussi le manqued'indépendance de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et son président, Denis Kadima, jugé trop proche du chef de l’Etat Congolais, Félix Tshisekedi.  Il Est L'auteur De L'Essai Intitulé: La république démocratique du congo sous Joseph Kabila,paru en décembre dernier, aux éditions l'Harmattan à Paris.

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