La Cédéao a réagi en ces termes aux poursuites annoncées "pour haute trahison" par les putschistes contre le président déchu Mohamed Bazoum : "La Cédéao condamne cette démarche qui constitue une nouvelle forme de provocation  et contredit la volonté prêtée aux autorités militaires du Niger, de rétablir l’ordre constitutionnel par des moyens pacifiques". 

Les Nations unies parlent d'une annonce "très très inquiétante", comme l'a déclaré le porte-parole des Nations Unies, Stéphane Dujarric, qui a répété les inquiétudes de l'Onu quant à "l'état d'esprit, la santé et la sécurité du président [Bazoum] et de son épouse et, une fois de plus, nous demandons sa libération immédiate et inconditionnelle ainsi que son rétablissement en tant que chef d'État".

Dans une interview exclusive accordée à la DW,  Ali Mahamane Lamine Zeine, le Premier ministre nommé par les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger, estime quant à lui que le Niger est en mesure de "surmonter" les sanctions imposées à son pays à la suite du coup d'Etat.

Pendant ce temps, les initiatives diplomatiques se poursuivent, afin de parvenir à une solution pacifique de la crise, en dépit de l'intransigeance des putschistes. C'est ainsi qu'une session extraordinaire virtuelle du Parlement de la Cédéao, a eu lieu, samedi dernier. Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, a tenu aujourd'hui [14.08.23] une réunion à Addis Abeba pour discuter de l'évolution de la situation au Niger et des efforts pour sortir de la crise. 

 

Qu'attendre de ces efforts diplomatiques pour espérer une sortie de crise? 

Ecoutez l'analyse du politologue senegalais Bara Ndiaye.

Cliquez sur la photo (ci-dessus) pour écouter l'intégralité de l'interview.