1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

L'éventuelle levée de l'immunité de Mohamed Bazoum reportée

7 juin 2024

Au Niger, la justice reporte d'une semaine le procès sur la levée de l'immunité du président déchu, après une demande de libération introduite par ses avocats.

Le président Mohamed Bazoum
L'ex chef d'Etat fait face à une justice qui le soupçonne d'avoir voulu déstabiliser le NigerImage : Stevens Tomas/ABACA/IMAGO

Au Niger, le procès sur la demande de levée de l'immunité du président déchuMohamed Bazoum s’est ouvert ce vendredi (07.06.24) devant la cour d'Etat. A l'entame de l'audience, l’avocat de Mohamed Bazoum a posé une question préjudicielle sur les compétences de la cour pour juger l'affaire et le statut de Mohamed Bazoum qui jouit de certains privilèges.

Après trois suspensions pour statuer sur les exceptions soulevées par l'avocat, maître Moussa Coulibaly, la cour a décidé de juger au fond la demande du ministère public.

Les avocats de Mohamed Bazoum ont dénoncé une "parodie de justice" et se sont retirés du procès.

"Le procès de Bazoum permet une condamnation et une détention légale"

This browser does not support the audio element.

L'ancien président nigérien est accusé par les militaires au pouvoir de haute trahison.

La junte lui reproche d'avoir échangé, durant les jours qui ont suivi le coup d'Etat, des informations avec l'extérieur, alors qu'il était en détention surveillée.

Mais l'arrestation et la détention de Mohamed Bazoum sont jugées illégales par la Cédéao et de nombreux partenaires internationaux du Niger. 

Ainsi, pour Amadou Bachir, juriste au Centre d'étude et de recherche en droit international et communautaire, le fait que la junte décide d'organiser ce procès permet une condamnation et une détention légale. 

Cliquez sur l'image ci-dessus pour écouter.

Bob Barry Journaliste, présentateur et reporter au programme francophone de la Deutsche Welle@papegent