Officiellement, l'administration malienne est de retour dans le nord du pays depuis la veille de l'élection présidentielle. Plusieurs mois après l'installation du président élu Ibrahim Boubacar Keita, le bilan sur place reste cependant mitigé.

Les agents de l'Etat affectés dans cette région ont en effet du mal à regagner leur poste en raison de l'insécurité qui persiste. Leurs conditions de travail sont par ailleurs difficiles en raison des traces matérielles laissées par le conflit : bâtiments détruits, sous-équipement, problèmes logistiques. En d'autres termes, la présence de l'Etat dans la région, épicentre de la rébellion touarègue, reste pour le moment symbolique.