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Nouveau scandale à la Maison Blanche

23 septembre 2019

Donald Trump aurait demandé au président ukrainien de relancer une enquête sur le fils de Joe Biden, l'un des principaux prétendants démocrates à la Maison Blanche.

USA Weißes Haus Washington | Präsident Donald Trump über Joe Biden
Image : picture-alliance/newscom/P. Benic

"Donald Trump est pris dans le prochain grand scandale", écrit la Süddeutsche Zeitung, avant de demander : "mais est-ce que cela va lui nuire?"

Car le journal rappelle qu'actuellement, il y a deux logiques aux Etats-Unis. "Il y a le côté judiciaire du scandale" dans lequel "toute aide provenant de l'étranger dans une campagne électorale américaine est illégale". Ce qui serait donc le cas s'il s'avère que Trump a demandé au président ukrainien Volodymyr Zelensky d'enquêter sur le fils de Joe Biden.

L'histoire se résumerait alors ainsi : "le président qui a accédé au pouvoir grâce, entre autres à l'aide de la Russie, cherche désormais de l'aide en Ukraine pour rester au pouvoir." Pour le journal, ce n'est pas une surprise que les démocrates soient fous furieux et que l'appel à une procédure de destitution s'amplifie. Sauf que, "la destitution – impeachment – n'est pas une affaire juridique mais politique", qui se vote au Congrès et là, le Sénat est dominé par les républicains. "Bien que la colère des démocrates soit compréhensible, il ne serait pas intelligent de se prendre les pieds dans une procédure politiquement risquée."

Risque d'une crise constitutionelle 

Pour la Zeit Online, ce scandale a "le potentiel d'une crise constitutionnelle", parce que l'équipe Trump contrairement à ce qui est prévu par la loi refuse pour le moment, de remettre la retranscription de ses conversations avec le président ukrainien et la note du lanceur d'alerte au Congrès qui veut mener l'enquête.  "Il est question des fondements de la séparation des pouvoirs, d'une confrontation entre l'Exécutif et le Législatif". Pour la Zeit, cette affaire relance une fois de plus la question : jusqu'où cet homme peut-il aller ?".

Le ministre allemand de l'Intérieur Horst Seehofer au mini sommet de La Valette.Image : Getty Images/AFP/M. Mirabelli

De Washington, on part à Malte, où les ministres de l'Intérieur de cinq pays de l'UE discutaient ce lundi 23 septembre de la répartition automatique des migrants qui arrivent par la Méditerranée. Pour la Frankfurter Allgemeine Zeitung, le ministre allemand Horst Seehofer, qui a opéré un changement de cap sur la question en proposant que l'Allemagne accueille un quart des personnes, "mérite de la reconnaissance".

Car même si "une règlementation pour les personnes sauvées en mer n'est qu'un petit bout de solution, elle pourrait devenir un exemple pour la coopération pragmatique en Europe quand il est question de soulever le défi des conséquences de la migration".

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