Nouvelle trêve à Gaza
4 août 2014Quelques minutes après l'entrée en vigueur de cette trêve un projectile aurait fait des blessés dans l'ouest de la ville de Gaza. Avant son entrée en vigueur, cette trêve voulue par Israël a été précédée d'une vingtaine de raids aériens sur la bande de Gaza d'où des tirs de roquettes étaient toujours lancés vers Israël.
Une trêve incertaine
Le Hamas reste en effet sceptique concernant cette cessation des hostilités de quelques heures décidée suite aux critiques que le bombardement à Rafah d'une école de l'Onu a suscité. Une dizaine de personnes y avaient trouvé la mort. Aujourd'hui à Téhéran, le président iranien Hassan Rohani a dénoncé l'inaction du Conseil de sécurité des Nations unies face à ce qu'il a qualifié de massacre des Palestiniens par Israël. Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman suggère pour sa part que l'ONU prenne le contrôle de la bande de Gaza dès que les hostilités cesseront.
Une pause dans un but précis…
La trêve d'aujourd'hui est censée faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire à la population palestinienne. Il s'agit aussi de permettre à une partie des dizaines de milliers d'habitants qui ont fui les bombardements de regagner leurs domiciles ou du moins ce qu'il en reste. Beaucoup d'infrastructures, de maisons, de centres médicaux, d'écoles et de mosquées ont en effet été détruits. Des destructions qui pourraient bien se poursuivre une fois passé le délai de la trêve humanitaire d'aujourd'hui.
Une trêve qui ne s'applique pas aux secteurs dans lesquels des opérations militaires sont en cours, comme l'est de la ville de Rafah. Par ailleurs elle survient alors que l'armée israélienne a entrepris un début de retrait de ses troupes au sol tout en avertissant que toute tentative d'attaque du Hamas serait suivie de riposte.