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Ouagadougou, cible d'une nouvelle attaque

La rédaction francophone
2 mars 2018

Le bilan de l'attaque qui s'est produite vendredi dans le centre de la capitale burkinabè est encore confus, les autorités avancent l'hypothèse d'une attaque terroriste contre l'état-major et l'ambassade de France.

Une épaisse fumée s'élève au-dessus du centre
Une épaisse fumée s'élève au-dessus du centre Image : Getty Images/AFP/A. Ouoba

Actualisation 18h00 TU

Fin du fil direct de DW Français, pour un résumé, consultez cet article: Attaque meurtrière à Ougadougou

Actualisation 17h00 TU

Au moins neuf "terroristes" ont été tués dans les attaques qui ont visé l'ambassade de France et l'état-major général des armées, qui ont aussi fait sept morts chez les forces de l'ordre, a indiqué une source gouvernementale.

Selon le Docteur Kafando, directeur central des services de santé de l'armée, il y a au moins 64 blessés répartis dans plusieurs centres de santé.

Incertitudes sur la nature de l'attaque de Ouagadougou

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Actualisation 16h30 TU

Notre correspondant nous confirme le chiffre d'une soixantaine de blessés, mais le flou règne toujours sur le nombre des victimes des attaques.

Alors que les autorités burkinabè n'ont pas revu leur bilan provisoire à la hausse, plusieurs sources sécuritaires interrogées par l'AFP font état d'une trentaine de morts, dont des civils.

Le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, a condamné l'attaque.

La gendarmerie nationale du Burkina annonce quant à elle sur sa page Facebook la "fin des opérations"

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Actualisation 15h45 TU

Alors que le gouvernement burkinabè maintient son bilan provisoire de sept morts parmi les forces de sécurité et six parmi les assaillants, des sources sécuritaires françaises avancent, elles, un bilan bien plus élevé: au moins 28 morts.

Actualisation 15h15 TU

Nouveau bilan officiel: sur la télévision publique, le porte-parole du gouvernement a confirmé le bilan provisoire de sept membres des forces de sécurité tués dans les attaques menées par des "assaillants non identifiés". Une cinquantaine de personnes ont été blessées.

Actualisation 14h45 TU

Le porte-parole du gouvernement, Remis Dandjinou, s'exprimant sur la radio Oméga FM, a donné un nouveau bilan des attaques: six assaillants tués et sept forces de sécurité, dont cinq à l'état-major et deux à l'ambassade de France.

Actualisation 14h05 TU

Les autorités burkinabè avancent un nouveau bilan des attaques. Selon le porte-parole du gouvernement, deux assaillants ont été "neutralisés" à l'état-major des armées. "Un certain nombre de gendarmes et militaires en faction" devant l'état-major ont été blessés lors de cette attaque à "relent terroriste très fort", a-t-il également déclaré à la télévision. Le service d'information du gouvernement avance pour sa part un bilan de quatre assaillants "neutralisés".

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Actualisation 13h55 TU

Des hélicoptères survolent toujours la zone de l'attaque et les tirs ont cessé.

Selon le porte-parole du gouvernement, Remis Dandjinou, aucune victime civile n'est à déplorer. Il affirme également ne pas connaître pour l'instant la nature des assaillants. 

Selon des sources non officielles, des personnes viennent d'être libérées à l'hôtel Somkieta, à proximité de l'état-major. Le chef d'État major général des armées n'était pas sur les lieux et est en sécurité. Certains des assaillants portaient des treillis de l'armée nationale.

Actualisation 13h10 TU

Selon notre correspondant Richard Tiene, les tirs viennent de reprendre dans les environs de l'état-major. Selon certaines sources des forces spéciales, il y aurait une prise d'otages en cours. 

Situation maîtrisée à l'ambassade de France et à l'institut français. Selon le ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian, il n'y aurait pas de victime française.

Actualisation 13h01 TU

Les unités spéciales des forces de défense et de sécurité du Burkina continuent leurs opérations, selon un communiqué du gouvernement. Pas de détails, pour l'instant, sur d'éventuelles victimes. "Le gouvernement invite la population au calme et à éviter les zones de tirs."

Des agents de sécurité à côté de l'institut français Image : Getty Images/AFP/A. Ouoba

Actualisation 12h45 TU

Selon le gouvernement burkinabè, quatre assaillants ont été "neutralisés" et les attaques visaient l'ambassade de France et l'état-major des armées. 

Le périmètre qui entoure ces lieux est toujours en cours d'évacuation. Sur cette photo envoyée par notre correspondant, des élèves d'un lycée situé près du camp Guillaume, passent le mur pour être récupérés par leurs parents.


Image : DW/Richard Tiéne

Actualisation 12h15 TU

Selon le directeur de la police cité par l'agence AP, l'attaque pourrait être l'œuvre "d'extrémistes islamistes".

Sur sa page Facebook, la primature assure qu'elle n'était pas la cible de l'attaque:

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L'ambassade de France a quant à elle modifié son message posté un peu avant 11h (voir plus bas) sur sa page Facebook et affirme désormais qu'il n'y a "pas de certitude sur les lieux visés".

<iframe src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fambassade.france.burkina%2Fposts%2F2033656530247539&width=500" width="500" height="174" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" frameborder="0" allowTransparency="true"></iframe>

 

Image : Getty Images/AFP/A. Ouoba

Actualisation 11h20 TU

Selon notre correspondant, les tirs ont cessé mais les fumées sont encore visibles. Les commerces sont fermés, notamment près du café Cappucino qui avait déjà été la cible d'un attentat en janvier 2016. La zone de l'aéroport a également été sécurisée.

L'ambassade de France affirme par ailleurs sur Facebook avoir été visée par l'attaque, ainsi que l'institut français. "Attaque en cours à l'Ambassade de France et à l'institut français, restez confinés là où vous êtes" (message effacé à 12hTU).

 

Actualisation 11hTU

Un correspondant de l'AFP a vu un véhicule, celui des assaillants selon des témoins, en feu sur la chaussée. Des unités de gendarmerie et de l'armée se déployaient sur les lieux a également constaté ce correspondant.

La police burkinabè a publié une alerte:

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Le point à 10h30 TU

Selon notre correspondant sur place, des tirs ont entendus depuis 9 heures 30 temps universel et d'épaisses fumées sont visibles dans le centre de Ouagadougou. La sécurité a été renforcée aux abords du palais présidentiel et de l'aéroport, la circulation est déviée et des unités de la gendarmerie et de l'armée sont déployées sur place.

L'agence Reuters rapporte une forte explosion suivie d'une fumée noire dans le quartier de la primature, de l'état-major et des ambassades.

Une forte détonation suivie d'épaisses fumées près de l'ambassade de FranceImage : Getty Images/AFP/A. Ouoba

Selon des témoins cités par l'AFP, cinq hommes armés seraient sortis d'une voiture et auraient ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l'ambassade de France.

D'autres témoignages ont fait état d'une explosion près de l'état-major des armées et de l'institut français, à environ un kilomètre de là, toujours dans le centre de la capitale burkinabè.

Ouagadougou déjà cible d'attaques

La capitale du Burkina a été ces dernières années à plusieurs reprises la cible d'attaques djihadistes et les attaques de groupes jihadistes contre des représentants de l'État (gendarmeries, écoles notamment) sont régulières dans le nord du pays, frontalier des zones instables du Mali.

L'attentat contre le restaurant Istanbul, en août 2017Image : Reuters/B. Pare

Le 13 août dernier, deux assaillants avaient ouvert le feu sur un café-restaurant hallal, le Aziz Istanbul, situé sur la principale avenue de la capitale, faisant 19 morts et 21 blessés. L'attaque n'a pas été revendiquée.

Le 15 janvier 2016, 30 personnes, dont six Canadiens et cinq Européens, avaient été tuées lors d'un raid djihadiste contre l'hôtel le Splendid et le restaurant Cappuccino dans le centre de Ouagadougou.

L'assaut, donné par les forces burkinabè soutenues par des militaires français, avait duré une douzaine d'heures et l'attaque avait été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui l'attribue au groupe djihadiste Al-Mourabitoune.
 

Avec agences et notre correspondant Richard Tiéné à Ouagadougou

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