Jan Egeland, le coordonateur des Nations Unies aux affaires humanitaires a rencontré hier, Joseph Kony, le chef des rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur, recherché par la Cour pénale internationale. L’entretien s’est déroulé dans un secteur difficile d’accès à la frontière entre le Soudan et le Congo. Il s’agissait de relancer les pourparlers de paix interougandais. Jan Egeland s’est montré satisfait à l’issue de sa visite :

"Je pense que c’était une entrevue très importante car pour la 1ere fois j’ai pu m’asseoir avec la totalité du commandement du LRA, y compris leur leader, Joseph Kony. J’ai pu dire à quel point cette guerre a provoqué des souffrances dans le nord de l’Ouganda et combien il est important de poursuivre la trêve qu’ils observent depuis août. Et que nous espérons qu’ils pourront libérer quelques enfants enlevés. Nous supporterons le processus de paix dans l’avenir, c’est le meilleur espoir en 20 ans, de mettre fin à la guerre cruelle du nord de l’Ouganda."

Selon un porte-parole du LRA, Joseph Kony estime que le plus grand obstacle au processus de paix est constitué par les mandats d’arrêt de la cour pénale internationale. Il a demandé à Jan Egeland d’intervenir pour obtenir la levée de ces mandats.