Les Béninois se rendrons aux urnes pour élire leur prochain président le 11 avril 2021, dans exactement quatre mois. Un scrutin qui se tiendra dans un environnement politique de défiance car l’opposition accuse le pouvoir en place de saper les fondamentaux de la démocratie béninoise.

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Plusieurs opposants ont en effet été condamnés et contraints à l’exil. C’est le cas de Valentin Djenontin.

Plusieurs fois ministre, il était aussi le secrétaire exécutif des Forces cauris pour un Bénin émergent, fondé par l’ex-président Thomas Boni Yayi. En novembre 2019, il a été condamné par contumace à deux ans de prison ferme et deux millions de francs CFA d’amende. Valentin Djenontin vit aujourd’hui en exil en France et il parle d'un règlement de comptes, le président Patrice Talon voulant selon lui se venger de ses actions passées lorsqu'il était ministre.

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