1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Plusieurs cadres de l’opposition interpelés en Côte d’Ivoire

4 novembre 2020

Plusieurs responsables sont en détention à la DST. Les principaux leaders de l’opposition sont pour leur part en résidence surveillée.

La maison de Pascal Affi N’Guessan du FPI est encerclée par la police
La maison de Pascal Affi N’Guessan du FPI est encerclée par la policeImage : Sia Kambou/AFP/Getty Images

La situation reste confuse en Côte d’Ivoire depuis la proclamation mardi matin (3.11) de la victoire d'Alassane Ouattara, réélu pour un troisième mandatavec le score de 94,7 % au premier tour de l'élection présidentielle du 21 octobre.

Depuis mardi, Henri Konan Bédié du PDCI - RDA, Pascal Affi N’Guessan du FPI et Albert Mabri Toiheusse de L’UDPCI sont en résidence surveillée. C’est-à-dire que leur maison est encerclée par la police.

L'opposition ivoirienne sous surveillance : écoutez le sujet de notre correspondant à Abidjan

This browser does not support the audio element.

Chez Henri Konan Bédié, deux camions de la police nationale ont été utilisés pour barrer les voies d’accès à sa résidence qui est surveillée par plusieurs policiers. 

Toute circulation devant cette résidence est interdite et les journalistes ne sont pas acceptés.

Depuis les évènements à la résidence du président du PDCI, les autres opposants sont devenus injoignables.

Téléphones éteints

Parmi les personnalités qui ont été interpellées au domicile de l’ancien président Henri Konan Bédié, Blessy Chrysostonne et Emile Suy Bi, les deux avocats du PDCI RDA, ont été libérés tôt ce mercredi matin.

Mais une quinzaine de collaborateurs d’Henri Konan Bédié sont encore en détention. Parmi eux, le secrétaire exécutif du PDCI, Maurice Kacou Guikahué, dont les autres détenus n’ont pas eu de nouvelles depuis hier.

La directrice de la communication d’Henri Konan Bédié et un journaliste de la web TV PDCI 24 sont aussi parmi les détenus.

A l’heure actuelle, on est sans nouvelles de Pascal Affi N’Guessan, Simone Gbagbo, Assoa Adou et Mabri Toikeusse. Leurs téléphones sont fermés.

Dans ce climat, les Ivoiriens ont de plus en plus peur et certains craignent le scénario de 2010 avec deux présidents et deux gouvernements.

La maison de Pascal Affi N’Guessan du FPI est encerclée par la policeImage : Sia Kambou/AFP/Getty Images
Passer la section Sur le même thème

Sur le même thème

Passer la section A la une

A la une

Passer la section Plus d'article de DW