L’opposition ne désarme pas. Six des candidats malheureux de la dernière présidentielle du 10 avril dernier, tiennent à la formation de leur gouvernement de salut public. Une promesse faite au lendemain de la proclamation des résultats de ce scrutin, que ces candidats refusent de reconnaître. Cette promesse sera-t-elle tenue ? Oui, selon Saleh Kebzabo, chef de file de l’opposition qui estime que la patience des Tchadiens assoiffés de voir ce gouvernement parallèle est tout à fait logique. En face, un autre front a été crée. Il est dénommé "G6", composé essentiellement de 6 candidats malheureux à la présidentielle et qui reconnaissent la victoire du président Deby Itno. Cliquez sur l'image pour écouter le reportage de notre correspondant à N'Djamena.

Depuis la réélection très contestée du président Idriss Deby Itno, le climat sociopolitique ne cesse de se crisper. C’est pourquoi, lors de sa visite au Tchad, en fin de semaine dernière, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Affaires Politiques, Jerry Feltman, a appelé les autorités tchadiennes à ouvrir dans les plus brefs délais, un dialogue inclusif et sincère avec l’opposition. Un appel jusqu'à présent sans suite.