Les Congolais sont attendus aux urnes le 20 décembre prochain afin d'élire un président de la République, des députés nationaux et provinciaux, ainsi que des conseillers communaux.  

C'est la première fois que la République démocratique du Congo organise des élections municipales mais celles-ci n’auront lieu que dans les chefs-lieux des provinces, notamment en raison de conflits potentiels avec les autorités coutumières mais aussi à cause de délimitations administratives dans d'autres régions.

Devenir conseiller communal 

De nombreux Congolais ont donc déposé leur candidature afin d’être élus à un poste de conseiller communal.  

Cette fonction devrait servir d'intermédiaire entre la population et l'administration au niveau communal, a expliqué Daniel Lenge Mbombo, un des candidats à cette élection. 

 "Je serai là pour regarder tout ce que le bourgmestre va faire. S'il y a des anomalies dans nos quartiers, nous devons le rapporter au bourgmestre parce que nous travaillons ensemble. Par exemple, ici chez nous, nous avons des problèmes de route. Dans certains quartiers il y a de l'insécurité. Il n'y a pas de lumière. Il n'y a pas d'eau. Donc nous devons aider la population", estime-t-il.

32.000 candidats en lice  

Sur plus de 34.000 dossiers de candidatures aux élections municipales déposés à la Commission électorale nationale indépendante, la Céni, plus de 32.000 ont été jugées conformes.  

Les candidats retenus mobilisent désormais leurs électeurs, comme l'affirme Tshitenga Badibanga, candidat conseiller de la commune de la N'Sele, à Kinshasa.

Il explique organiser des réunions tous les samedis. "Nous sommes en train d'installer les chefs d'équipes de campagne, quartier par quartier, et un directeur de campagne qui va commencer à contrôler tous les chefs d'équipes de campagne. Je suis en train de conscientiser la population et d'expliquer afin que les gens ne votent pas pour voter, mais pour mettre les gens qu'il faut à la place qu'il faut", précise le candidat.