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Poutine à Kiev

22 décembre 2006

Vladimir Poutine est à Kiev où il rencontre son homologue ukrainien Viktor Iouchtchenko. C’est la première visite du chef du Kremlin dans cette ex-république soviétique depuis près de deux ans, signe pour les observateurs d’une amélioration dans les relations entre les deux grands voisins. Amélioration qui doit effectivement se concrétiser dans une coopération plus étroite ont expliqué les deux hommes d’État. L’occasion aussi pour le président ukrainien Viktor Iouchtchenko d’assurer dans une interview qu'une adhésion de son pays à l'Otan ne modifierait pas les relations entre l'Ukraine et la Russie.

À propos de la situation au Turkménistan après la mort du président Saparmourat Niazov, le président Poutine a assuré son interlocuteur que Moscou serait prêt à fournir davantage de gaz russe à l'Ukraine si un problème survenait dans la fourniture de gaz turkmène. Dans ce même contexte, le géant gazier russe Gazprom s'est dit confiant ce vendredi dans la poursuite des livraisons de gaz du Turkménistan malgré l'incertitude politique au lendemain de la disparition du « père des Turkmènes ». Disparition également commentée entre-temps par le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, qui avait rencontré récemment le président défunt et qui espère désormais…
« …que soit appliquée une procédure garantissant une transition paisible dans ce pays. Et que les personnages politiques influents auront conscience de leurs responsabilités pour leur propre pays et pour l’ensemble de la région. »
Saparmourat Niazov, président à vie d’un Turkménistan qu’il dirigeait d'une main de fer depuis 21 ans, est décédé hier matin à l'âge de 66 ans.

Bouclage ce vendredi à Moscou de l’enquête du Parlement russe sur la prise d'otages de Beslan de septembre 2004: selon la commission, les actions des forces spéciales russes n’ont représenté aucun danger pour la vie des otages, contrairement aux déclarations de plusieurs témoins. Pour les députés, ce sont bien les terroristes et non les forces spéciales qui avaient provoqué l'explosion dans l'école N°1 de Beslan, entraînant la prise d'otages la plus meurtrière de l'histoire : 332 morts dont 186 enfants.