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Présidentielle au Mali: les observateurs confiants

30 juillet 2018

Les Maliens étaient appelés aux urnes ce dimanche pour élire leur nouveau président de la République. Des attaques djihadistes présumées ont émaillé la tenue du scrutin dans le nord et le centre du pays.

Vor den Präsidentschaftswahlen in Mali
Image : picture-alliance/dpa/N. Remene

"Nous comptons sur la maturité des maliens" (Christopher Fomunyoh)

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L’élection présidentielle du dimanche 29 juillet dernier s’est déroulée globalement dans un climat apaisé sur l’ensemble du territoire national. Les quelque huit millions d’électeurs étaient appelés à choisir parmi les vingt-quatre candidats en compétition celui qui devra présider à la destinée du pays. Dont le président sortant, IBK, Ibrahim Boubacar Keita et le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé.

Globalement, le scrutin s’est déroulé dans le calme et la sérénité.


Cependant, le vote a été marqué dans plusieurs zones du nord et du centre par des attaques djihadistes présumées et une faible affluence selon de nombreux observateurs. Dans un communiqué, le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga a qualifié la situation de "satisfaisante", "en dépit d'incidents sécuritaires mineurs ou de cas de force majeure liés à la météo ayant empêché la tenue du vote dans quelques endroits très localisés". Le chef du gouvernement note qu’en raison de l'insécurité, "61 bureaux n'ont pu ouvrir dans les régions de Mopti (centre) et de Tombouctou" (nord-ouest), où le matériel électoral a été "saisi" dans 18 bureaux.

Ces incidents ont eu lieu essentiellement dans des zones rurales, et ce en dépit du déploiement de plus de 30.000 membres des forces de sécurité, nationales et étrangères.


Les groupes armés qui ont signé l'accord de paix à Alger ont participé à la sécurisation des opérations de vote, notamment à Kidal (nord-est), considéré comme le bastion de l'ex-rébellion.

Les agents électoraux ont subi des violences à Fatoma, dans la région de Mopti. Conséquences : le déroulement du vote a été perturbé. Situation identique dans la commune rurale de Gandamia,  où onze bureaux de vote ont été saccagés, les agents électoraux agressés et le matériel détruit.


Les opérations de dépouillement se sont achevées. L’heure est au décompte des voix en présence des observateurs nationaux et internationaux.

Eric Topona s’est entretenu avec Christopher Fomunyoh, le Directeur Afrique du NDI, le National Democratic Institute, un think-tank américain proche du parti démocrate américain. Il dirige une mission d'observation électorale au Mali.

Cliquez sur la photo (en haut) pour écouter l’intégralité de son analyse.

 

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