La motion a été présentée par Julius Malema et son parti des Combattants pour la Liberté économique, un parti de la gauche radicale en Afrique du Sud..  

L’ANC, le parti au pouvoir, a décidé de soutenir l’initiative, tout en ajoutant un amendement, afin de ne pas totalement fermer la porte à une reprise des relations diplomatiques, en cas de mise en place d’un cessez-le-feu à Gaza. "Nous pouvons être en désaccord politiquement, mais quand il s’agit d’humanité, nous devons protéger les droits de tous les êtres humains sur cette planète. Merci aux députés de l’ANC et de l’EFF", a déclaré Julius Malema. 

Réaction de Tel Aviv

La veille, Israël avait déjà rappelé son ambassadeur en Afrique du Sud pour consultation. Le président Cyril Ramaphosa devra maintenant examiner la position du Parlement. 

A plusieurs reprises, ces dernières semaines, le chef de l’Etat a promis une solidarité avec les Palestiniens. Il affirme que leur histoire rappelle la lutte des Sud-africains contre l’apartheid. 

Mardi, lors d’un sommet virtuel des BRICS, Cyril Ramaphosa a publiquement accusé Israël de crimes de guerre et de génocide à Gaza.