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Prix Nobel de la paix

Kossivi Tiassou7 octobre 2005

Le prix Nobel de la paix 2005 a été décerné à l’AIEA (l'Agence internationale de l'énergie atomique) et à son directeur Mohamed El Baradei.

Le directeur général de l'AIEA, Mohamed El Baradei
Le directeur général de l'AIEA, Mohamed El BaradeiImage : AP

Selon Alfred Nobel qui l’a institué, le Prix Nobel de la paix revient à la personnalité ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix.

Après Wangari Maathai, militante écologiste Kenyane en 2004, le prix Nobel de la paix 2005 a donc été attribué ce vendredi à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et à son chef, Mohamed El BARADEI.

Certains observateurs avaient estimé que le prestigieux prix irait à une personne ou à Nihon Hidankyo, une organisation japonaise de survivants aux bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki. Le choix de l’AIEA a été motivé par les efforts accomplis par cette organisation dans le domaine de la lutte contre la prolifération des armes nucléaires – qui est bien sûr sa mission principale -. Surtout que la question de l'armement nucléaire est le sujet qui préoccupe aujourd’hui la communauté internationale en raison des délicates négocia tions avec l'Iran et la Corée du Nord.

Pour le comité du prix Nobel de la paix, le directeur général de l’AIEA s'est distingué comme l'avocat, sans peur, des nouvelles mesures visant à empêcher que l'énergie nucléaire ne soit utilisée à des fins militaires.

Pour le Chancelier Allemand Gerhard Schröder l’octroi du prestigieux prix à l’organisation onusienne est une décision très intelligente. Le président français Jacques Chirac et le Premier ministre britannique Tony Blair ont salué le choix du lauréat.

Pour l'Israélien Shimon Peres, prix Nobel de la paix 1995, le choix du comité Nobel de la paix est un avertissement à l'Iran.

L’octroi du prix Nobel de la paix à l’AIEA fait véhiculer un autre message plus clair : « Il y a encore beaucoup à faire sur le terrain."

Cette attribution n'est pas du goût de tous.Stéphane Lhomme est porte parole du réseau "Sortir du nucléaire".