Procès du putsch manqué: Bénéwendé Sankara se dit confiant
22 mars 2018C’est le « coup d'Etat le plus bête du monde » pour certains. Un putsch avorté, le 16 septembre 2015, alors que le Burkina Faso était en pleine transition politique après la chute du président Blaise Compaoré.
Il s’agit des généraux Gilbert Diendéré, l’ancien chef de la garde présidentielle de Blaise Compaoré, et Djibrill Bassolé, l’ancien ministre des Affaires étrangères du président déchu.
Le général Diendéré, qui avait pris la tête du coup d'Etat, et les autres personnes poursuivies sont accusés d'attentat à la sûreté de l'État, meurtres, coups et blessures volontaires.
Le général Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères de l'ex-président Blaise Compaoré, est poursuivi pour "trahison" sur la base de l'enregistrement d'une conversation téléphonique qu'il aurait eue avec le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro. Conversation dans laquelle celui-ci semble affirmer son soutien au putsch de septembre 2015.
Leurs défenses ont hier persisté à contester la légalité du tribunal constitué pour ce procès. Pour le premier vice-président de l'Assemblée nationale du Faso, maître Stanislas Bénéwendé Sankara, donne sa lecture des faits.
Ecoutez maître Stanislas Bénéwendé Sankara en cliquant sur l’image principale.