Putsch militaire aux Fidji
5 décembre 2006Le chef de l'armée Voreqe Bainimarama a annoncé avoir pris le contrôle de l’archipel à l'issue d'un coup d'Etat sans effusion de sang. Le contre-amiral a précisé avoir suspendu certaines clauses de la Constitution et s'être arrogé le rôle de chef d'Etat, démettant de fait le Premier ministre Laisenia Qarase. Menacé de sanctions par la Nouvelle-Zélande, l'Australie et les Nations unies, il a promis que l'armée n'assurerait qu'un contrôle temporaire sur le pays. Laisenia Qarase a pour sa part réaffirmé qu'il restait « le Premier ministre démocratiquement élu du peuple des Fidji ».
« J’aimerais dire que le gouvernement qu’ils veulent établir sera complètement illégal. Les actions qu’ils ont commises sont anti-constitutionnelles. Le chef de l’armée a purement et simplement violé la constitution. »