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Quel dialogue pour sortir la Centrafrique de la crise ?

22 janvier 2021

Après les dernières offensives rebelles, le chef de la Minusca appelle au dialogue avec tous les acteurs. Mais son appel n’est pas bien reçu par tous les Centrafricains.

Les participants au dialogue politique intercentrafricain en 2014 au Tchad.
Les participants au dialogue politique intercentrafricain en 2014 au Tchad.Image : Brahim Adji/AFP/Getty Images

Les autorités centrafricaines ont décrété ce jeudi (21.01) l'état d'urgence pour 15 jours sur l'ensemble du territoire. Le couvre-feu a été décrété alors que l'émissaire de l'Onu en RCA, Mankeur Ndiaye, a réclamé au Conseil de sécurité une augmentation du nombre de Casques bleus déployés dans le pays après les récentes offensives rebelles.

La Minusca (Mission de l'ONU en RCA) souhaiterait 3.000 hommes supplémentaires avec des moyens aériens importants tels que des drones, des hélicoptères d'attaque ou encore des forces spéciales. Mankeur Ndiaye a également appelé au dialogue avec les groupes armés.

"La RCA n'a pas besoin d'un dialogue qui aboutit au partage de postes" (Bruno Hyacinthe Gbiegba)

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"Des discussions oui, mais pas celles qui aboutissent au partage de postes", demande pour sa part le juriste et acteur de la société civile, Bruno Hyacinthe Gbiegba. Ecoutez l'interview en cliquant sur l'image. 

Le président Faustin Archange Touadéra a été réélu officiellement la semaine dernière alors que la capitale Bangui est menacée par une nouvelle offensive rebelle.

La demande d'augmentation du contingent de la Minusca devrait également aider le président Touadéra à asseoir son autorité, selon la force militaire des Nations unies en Centrafrique.

Le représentant de l'Onu dans ce pays a déploré une "désertion" depuis décembre des forces de sécurité nationales. Cela impose selon lui des réformes.