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Quel type de transition pour le Tchad ?

26 avril 2021

Le professeur de philosophie, Amadou Sadjo Barry, estime que les Tchadiens n’ont pas besoin d’une transition militaire, après le décès du président Déby .

Mahamat Idriss Déby (à gauche) et Emmanuel Macron (à droite)
Mahamat Idriss Déby (à gauche) et Emmanuel Macron (à droite)Image : Christophe P. Tesson/Epa/AP/picture alliance

Une semaine après l’annonce du décès du président tchadien, Idriss Déby Itno, la junte qui dirige le pays continue de conforter son assise. 48 heures seulement après les obsèques nationales du président défunt, le président du Conseil militaire de transition (CMT), Mahamat Idriss Dèby, a nommé ce lundi, son Premier ministre.

Albert Pahami Padacké, qui a été le tout dernier chef du gouvernement d’Idriss Déby Itno, avant la suppression de la primature en 2018 aura la charge de mener des consultations, en vue de former un gouvernement d’union nationale.

"L’armée doit accompagner la transition et non se l’approprier" (Amadou Sadjo Barry)

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Lors de la dernière présidentielle du 11 avril, Albert Pahami Padacké, était arrivé en deuxième position, avec 10,32% des voix, loin derrière le défunt président, qui avait été réélu dès le premier tour avec 79,32%.

Selon Amadou Sadjo Barry, docteur en philosophie politique et professeur au Collège de Sainte-Hyacinthe au Québec, les revendications pour une transition civile ne visent pas à exclure l’armée, ce qui semble impossible au Tchad, mais à prendre en compte le besoin de démocratie des Tchadiens qui aspirent à moins de domination. 

Cliquez sur la photo (ci-dessus), pour écouter l’intégralité de l’analyse.

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