Cette année, l'Afrique a été très présente dans l'agenda politique allemand avec des moments forts comme le G20, le "Compact with Africa" et le "plan Marshall pour l'Afrique". Sans représenter une priorité, le continent africain est néanmoins présente dans les programmes des partis par le biais de la question migratoire. La chancelière allemande, Angela Merkel, a également précisé que l'Afrique était au centre de la présidence allemande du G20. 

En ce qui concerne les partis politique, la CDU aimerait que le nombre de réfugiés reste limité. Pour concrétiser son objectif, le parti chrétien-démocrate veut faire reposer les initiatives sur l'investissement privé, lequel devrait assurer de meilleures conditions de vie en Afrique, en plus de la coopération classique pour le développement. 

Andreas Lämmel, député CDU, est le Président du Groupe de travail Afrique du Bundestag, pour lui l’investissement privé en Afrique est important :

"Je suis personnellement convaincu que le problème de pauvreté ne peut pas être résolu sans investissement privé. L’Etat ne peut pas résoudre ceci. Pendant de nombreuses années nous avons apporté beaucoup de ressources pour la coopération au développement. Or le développement n’est pas aussi dynamique qu'avant donc ma conviction personnelle est que nous avons besoin de plus d’investissements privés en Afrique pour aller de l'avant."

Le SPD reste plus prudent. Jusqu'à présent, le parti soutient les priorités du G20 avancées par le gouvernement fédéral et met également l'accent sur l'investissement privé. Selon Gabriella Heinrich, membre du Bundestag, certaines conditions doivent etre rempli pour assurer le succès des investissements privés:

"Si nos entreprises sont financées ou soutenues par des garanties publiques, nous croyons qu’il y aura beaucoup d’opportunités d’investissements privés en Afrique. Il est important pour nous que beaucoup d’emplois soient créés en Afrique, afin que les gens gagnent leur vie correctement."

Les Verts quant à eux promettent de négocier les Accords de partenariat économique actuels. Ils appellent également à une "politique commerciale et agricole européenne équitable."