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Rasta Mutti

Konstanze von Kotze
21 novembre 2017

La crise politique en Allemagne domine aujourd'hui encore largement les journaux, que ce soit sous forme de commentaires ou de caricatures.

Karrikatur | Reaktion von Merkel aufs Scheitern der Sondeirungsgespräche | Sergey Elkin

"A l'aide, où allons-nous maintenant ?" se demandent Angela Merkel et son allié bavarois Horst Seehofer, perdus en pleine mer sur un canot pneumatique - le dessin est publié par la Berliner Zeitung.

Le caricaturiste de la Süddeutsche Zeitung préfère pour sa part la métaphore des airs : Angela Merkel au téléphone explique au président allemand qu'elle veut finalement changer de cap : la coalition "Jamaïque" est derrière elle, sous la forme d'un avion accidenté. Une coalition aux couleurs de l'île des Caraïbes - noir pour les conservateurs, vert pour les écologistes, jaune pour les libéraux. 

Emmanuel Macron et Theresa May vont devoir patienter un peu avant de pouvoir travailler sérieusement avec BerlinImage : picture-alliance/dpa/AP/G. Vanden Wijngaert

Ce même journal analyse aussi ce que signifie la nouvelle instabilité politique de l'Allemagne pour ses voisins. Sans gouvernement allemand, l'Union européenne perd un peu sa colonne vertébrale. Et par les temps qui courent c'est un drame - pour le Royaume Uni par exemple qui est en pleine négociations sur le Brexit. Ou pour Paris qui a besoin de Berlin pour faire passer ses réformes à Bruxelles.

Ironie de l'histoire, note la Frankfurter Allgemeine Zeitung : alors qu'un vent de renouveau semble enfin souffler en France avec l'arrivée du président Macron, c'est l'Allemagne qui plonge dans l'instabilité politique. Dire que cela fait des années que Berlin attend que son partenaire européen le plus proche se redresse ! 

Les inquiétudes se multiplient sur les conséquences des essais nucléaires nord-coréensImage : picture-alliance/dpa/KCNA via KNS/AP

Populations nord-coréennes exposées 

Loin de Berlin et alors que Donald Trump a désigné Pyongyang comme soutien du terrorisme, un autre thème retient l'attention de die Tageszeitung. S'est-on jamais demandé quelles étaient les conséquences, sur les populations nord-coréennes, des six tests nucléaires menés depuis 2006 par la dynastie Kim ?

Le correspondant du quotidien berlinois rapporte que le ministère sud-coréen de la Réconciliation examine actuellement 30 réfugiés nord-coréens, originaires de la région où ont été menés ces tests, pour voir s'ils ont été contaminés par des rayonnements radioactifs. Selon un porte-parole du  ministère, les résultats de ces examens seront disponibles d'ici la fin de l'année.

Mais les indices d'une catastrophe sont déjà là, note le journaliste. Des témoignages font état de divers dégâts environnementaux, de malformations chez des nouveau-nés, de maux inexpliqués, de cas de leucémies... ils sont certes difficiles à vérifier mais ils devraient motiver la communauté internationale à entreprendre des analyses indépendantes.