Composée de trois experts congolais et deux internationaux, respectivement d'Afrique du Sud et du Malawi, l'équipe chargée de l'audit a estimé que le fichier électoral était fiable. Avant cet audit, le fichier électoral comptait un peu plus de 47 millions d'électeurs. Désormais, ils sont un peu plus de 43 millions de Congolais autorisés à voter. Quelques trois millions de noms ont donc été rayés des listes. Il s'agit de personnes qui se sont enregistré plusieurs fois, des mineurs ou encore des personnes décédées.

Le sujet du fichier électoral reste toutefois délicat. Certains membres de l'opposition ou encore de la société civile jugeaient impossible d’auditer le fichier en six jours. L’Organisation internationale de la Francophonie avait également renoncé à l'audit externe du fichier électoral.

Dans une correspondance adressée au président de la Céni, l'OIF avait expliqué sa décision par l'impossibilité de réaliser ce travail dans le trop court délai prévu par le calendrier électoral. La Cèni avait demandé à l'OIF de faire l'audit du fichier électoral du 15 au 20 mai. 

Jérôme Bonso est le secrétaire permanent de la plateforme Agir pour les élections transparentes et apaisées, qui suit de près le processus électoral en RDC. Il estime que le travail d'audit du fichier a répondu aux attentes.

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