"Il faut une sensibilisation forte pour finir avec Ebola"
17 juillet 2019Les équipes médicales ne parviennent toujours pas à endiguer l’épidémie. Elles sont confrontées à la défiance de la population et à la cupidité des milices armées.
L'Organisation mondiale de la santé doit tenir ce mercredi 17 juillet une réunion d'urgence. Il devrait être question d'évaluer la situation et voir s'il faut élever l'épidémie au rang d'urgence de santé publique de portée internationale.
Cette nouvelle rencontre, intervient après la mort du pasteur congolais qui a contracté la maladie d'Ebola à Butembo dans l'Est de la République démocratique du Congo.
L'homme a été déclaré positif à Goma, devenant ainsi le premier cas enregistré dans cette métropole de la province du Nord Kivu. Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 2.501, dont 2.407 confirmés et 94 probables. Il y a eu, au total 1.668 décès (1.574 confirmés et 94 probables) et 700 personnes guéries.
Pour l'ancien député provincial, Mayombo Omari, également directeur général des "Radios francophones des Grands Lacs", partenaire de la Deutsche Welle, les résistances des populations face à la vaccination ainsi que contre les modes d'enterrement qui évitent les contacts avec les fluides contagieux des défunts sont des facteurs qui favorisent la propagation du virus.
Cliquez sur la photo ci-dessus pour écouter les explications de Mayombo Omari.