L'opposant Ousamne Sonkoa été condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme pour "corruption de la jeunesse", à une amende de 600 000 francs CFA et à verser à la victime de lourds dommages et intérêts dans le cadre d’une affaire de viol dont l'accusait Adji Sarr, l’employée d'un salon de beauté de Dakar. Il risquait jusqu'à 20 ans d'emprisonnement pour le crime de viol qui lui était reproché.

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Ousmane Sonko a promis jeudi des élections au Sénégal dans un "chaos indescriptible" si sa candidature à la présidentielle de 2024 est empêchée, lors de sa première prise de parole depuis que le président Macky Sall a annoncé lundi ne pas briguer un troisième mandat.

"Il n'y aura pas d'élection dans ce pays, ou alors ce sera dans un chaos indescriptible si par des combines judiciaires le président Macky Sall voulait empêcher ma candidature", a-t-il  déclaré dans un entretien sur la chaîne France 24.

Plus d'un mois après sa condamnation, le président du Pastef n'a toujours pas été arrêté. Récemment, il a déclaré que s'il se faisait arrêter ou s'il se rendait lui-même à la justice, sa condamnation serait annulée et un nouveau procès devrait être programmé. Une interprétation juridique que confirme maître Guy-Hervé Kam, avocat burkinabè. Il est l'un des conseillers d'Ousmane Sonko.

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