Le climat social est en ébullition au Sénégal
18 février 2025
Ces syndicats déplorent l'absence de dialogue avec les autorités. Ce mardi, le syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) et le syndicat autonome des enseignants du Sénégal (Saes) ont entamé une grève générale de quarante-huit (48) heures.
Les deux syndicats demandent au gouvernement le respect des accords qu'ils ont signés en vue de trouver une solutution aux crises structurelles qui touchent le système de la santé et celui de l'enseignement.
Cliquez sur la photo, ci-dessus, pour écouter Dr. Mamadou Demba Ndour, secrétaire général du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES).
Le rapport de la Cour des comptes
Alors que la situation économique semble tendue pour les nouvelles autorités, jeudi (13.02.25), le gouvernement sénégalais a annoncé de possibles poursuites judiciaires contre les auteurs des "manquements graves" révélés la veille par la Cour des comptes dans un rapport invalidant les chiffres officiels sous l'ex-président Macky Sall, sur notamment la dette et le déficit budgétaire.
"L'exploitation du rapport a permis de relever des manquements graves qui pourraient revêtir diverses qualifications pénales" dont des "faux en écriture, détournements de deniers publics, blanchiment d'argent et enrichissement illicite", a déclaré le ministre de la Justice Ousmane Diagne, lors d'une conférence de presse à Dakar.
Ces faits pourraient selon lui impliquer notamment d'anciens ministres et des directeurs généraux.