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Sommet Poutine-Schröder

Anne Le Touzé21 décembre 2004

C'est à Schleswig, à quelque centaines de kilomètres de Hambourg, que se sont achevées les 7e consultations gouvernementales germano-russes. Gerhard Schröder et Vladimir Poutine se sont mis d'accord sur un renforcement de la coopération économique entre les deux pays.

Image : AP

Renforcer les relations germano-russes dans tous les domaines, tel est le souhait commun de Vladimir Poutine et Gerhard Schröder. Pour clore les consultations bilatérales, une série d'accords commerciaux a été signée entre des sociétés russes et allemandes, à commencer par un contrat entre la société des chemins de fer allemande Deutsche Bahn et son homologue russe, un contrat signé ce matin dans le train spécial qui transportait les délégations des deux pays de Hambourg à Schleswig. Il prévoit une coopération dans les transports de marchandises, ainsi que la création d'une ligne touristique reliant Berlin à Saint-Pétersbourg. Dans le même domaine, la société Siemens a conclu un accord avec la Russie pour la construction de 60 trains à grande vitesse d'ici 2007. Enfin, le constructeur d'avions européen Airbus a commandé à l'entreprise russe Irkout des pièces pour son modèle A320, un contrat sur dix ans dont le montant total s'élève à plus de 200 millions de dollars.

Lors de la conférence de presse finale, Gerhard Schröder a souligné l'importance d'un "partenariat stratégique" entre l'Allemagne et la Russie, il a également évoqué son souhait de renforcer les relations entre la Russie et l'Union Européenne. Vladimir Poutine, quant à lui, a confirmé son intention de faire un "gros cadeau" de noël à l'Allemagne: il s'agit du remboursement anticipé d'un emprunt de quelque 20 millions d'euros dont environ 4 milliards devraient atteindre les caisses allemandes dès 2005.

Sur la question tchétchène, le président russe s'est montré étonnamment coopératif en annonçant son intention d'étudier sérieusement les propositions faites à ce sujet par Bruxelles et Berlin. Il avait jusqu'à maintenant refusé toute aide internationale dans la résolution du conflit.