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Incertitudes et craintes au Soudan

3 janvier 2022

Depuis l’annonce de la démission du Premier ministre Abdallah Hamdok, les militaires demeurent les seuls maîtres à bord.

Le Premier ministre démissionnaire Abdalla Hamdok
Image : Hannibal Hanschke/REUTERS

Un décret signé par le général Abdel Fattah al-Burhane garantit l'impunité des forces de sécurité et leur donne d'énormes pouvoirs. Ce qui fait redouter davantage de violences, un retour de la dictature comme sous le règne du président déchu, Omar Hassan el-Béchir et surtout le retour aux affaires de ces anciens caciques.    

 Selon l'Association des professionnels soudanais, au moins 57 manifestants ont été tués depuis le coup d'Etat du 25 octobre 2021, perpétré par le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane.  

"La junte est dos au mur" (Hasni Abidi)

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Des manifestantes ont aussi été violées d'après l'ONU, de nombreux journalistes passés à tabac et même arrêtés tandis qu'internet et le téléphone ne fonctionnent que de manière parcellaire. Pour autant, la démission d’Abdallah Hamdok ne surprend pas le chercheur Hasni Abidi. Il dirige à Genève le Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen. 
Cliquez sur l’image ci-dessus pour écouter l’intégralité de l’interview.

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