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"Beaucoup de gens ont succombé du fait de leurs blessures"

Srinivas Mazumdaru
3 novembre 2022

Abbas Al-Hassan, de la Convention tchadienne de défense des droits de l'Homme, revient sur la violence de la répression des contestataires au Tchad.

Une manifestation réprimée à N'Djamena, le 20 octobre 2022
Ces deux dernières semaines, la répression des voix contestataires a fait de nombreuses victimes au TchadImage : LE VISIONNAIRE/REUTERS

Le 20 octobre dernier, le Tchad a connu des manifestations qui ont fait 50 morts selon les autorités mais les organisations des droits humains évoquent un bilan beaucoup plus lourd.

La répression s’est poursuivie au-delà de cette journée avec de nombreuses arrestations. Certains jeunes manifestants ont été torturés ou exécutés dans des écoles transformées en prisons, d’autres déportés dans le désert, vers la sinistre prison de Koro Toro.

Deux semaines après ces violences, Abbas Al-Hassan, secrétaire chargé des affaires d'urgences et assistance judiciaire pour la Convention tchadienne de défense des droits de l'Homme (CTDDH), dresse un bilan sombre des atteintes aux droits humains au Tchad.

Ecoutez-le ci-dessous au micro de Nadine Magne. 

"C'est difficile d'avoir des chiffres exacts" (Abbas Al-Hassan)

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