La première journée de mobilisation, organisée à l'appel d'activistes, laisse des traces à Lomé, capitale du Togo.
La police anti-émeute a dispersé à coup de gaz lacrymogène les groupes de manifestants qui s'étaient rassemblés dans certains quartiers de la capitale togolaise, comme Gbadago ou aux abords de la Colombe de la Paix.
Les protestataires ont brûlé des pneus et des barricades de bois.
Dans d'autres quartiers, des affrontements ont opposé des manifestants aux forces de l'ordre
La plupart des commerces sont restés fermés.
Pour la deuxième fois ce mois-ci, des activistes ont appelé à trois jours de mobilisation contre le pouvoir de Faure Gnassingbè.
Ils protestent contre des arrestations de voix critiques, la hausse du prix de l'électricité ou encore la réforme constitutionnelle qui permet à Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, de rester au plus haut sommet de l'Etat
Les manifestants affirment se battre pour tous, sans violence.
Certains quartiers de Lomé sont restés calmes.
Beaucoup d’habitants de la capitale ont préféré rester chez eux, craignant des débordements.