Répression des manifestants au Togo: réaction de Lomé
9 juillet 2025
Au Togo, près de deux semaines après les manifestations contre le pouvoir du président Faure Gnassingbé, à la fin juin, le Parquet a annoncé, ce dimanche (6 juillet), l'ouverture d'une enquête censée élucider les circonstances de la mort de cinq personnes repêchées dans deux cours d'eau, à Lomé, après les manifestations. L'opposition et la société civile parlent pour leur part d'au moins sept morts.
Au cours d'une interview accordée à la DW, Brigitte Ameganvi, membre du Collectif Tournons la Page, avait émis des doutes au sujet de la crédibilité de cette commission d'enquête annoncée par Talaka Mawama, le procureur de la République du Togo.
Selon plusieurs organisations de la société civile, au moins sept personnes ont été tuées et des "dizaines" d'autres blessées lors des dernières manifestations, à Lomé, la capitale. La société civile estime que ces "exactions ont été commises par des éléments des forces de l'ordre et des miliciens".
Nathaniel Olympio, premier porte-parole du front Touche pas à ma Constitution, affirme que, selon plusieurs témoignages, des miliciens étrangers auraient participé à la répression des manifestations.
Gilbert Bawara, ministre de la Réforme du service public, du Travail et du Dialogue social, parle d’affabulations et de mensonges.
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