Après le séisme de magnitude 8,8 au large de la péninsule russe du Kamtchatka, des alertes au tsunami ont été lancées dans tout le Pacifique et des évacuations organisées, des îles d'Hawaï jusqu'au Japon.Des niveaux d'alerte qui ont toutefois été progressivement rétrogradés au niveau d'appel à la vigilance dans certaines régions.

Attention aux vagues

Tout peut partir d'un séisme sous-marin ou côtier de magnitude d'au moins 6,5, qui se produit à faible profondeur. Le séisme au fond de la mer provoque une déformation de la surface de l'eau qui va se propager sous forme d'ondes dans l'océan.

Il faut noter que l'amplitude du tsunami généré augmente avec la magnitude du séisme. Un séisme à partir d'une magnitude 8 peut, par exemple, générer un tsunami qui peut être dévastateur.

Le tsunami est en général constitué de plusieurs vagues. Toutes les dix à 30 minutes, ces vagues vont inonder le littoral et souvent, ce n'est pas la première vague qui est la plus importante.

Actuellement, le séisme de magnitude 8,8 qui a eu lieu, mardi, au large de la péninsule russe du Kamtchatka, et a provoqué des alertes au tsunami dans tout le Pacifique, a entraîné, par exemple, déjà plusieurs tsunamis successifs.

Ces derniers ont submergé Severo-Kourilsk, dans le nord de l'archipel russe des Kouriles, selon le ministère des Situations d'urgence.

A Elizovsky, dans le district de Kamchatka, une de ces vagues aurait atteint entre trois et quatre mètres.

Des signes qui doivent alerter

Il y a certains signes qui peuvent alerter sur l'imminence d'un tsunami. Par exemple, une chute rapide du niveau de la mer, ou encore le retrait rapide de l'eau de mer.

Pour éviter que les populations riveraines soient victimes des tsunamis, il existe dans les pays à risque des systèmes d'alerte. Grâce à eux, l'activité sismique et les changements du niveau de la mer sont surveillés.

Les données recueillies sont ensuite transmises à des centres régionaux de surveillance qui évaluent la probabilité d'un tsunami et diffusent des alertes aux autorités et aux populations qui pourraient être potentiellement touchées.

Ces alertes sont diffusées auprès du public, souvent via des sirènes, des notifications téléphoniques, des messages d'urgence, ou d'autres canaux de communication et peuvent déclencher des plans d'évacuation pour les zones à risque.