Ultimatum de l'ONU aux FDLR
8 août 2014Le chef de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo, la Monusco, s’exprimait jeudi soir devant le Conseil de sécurité des Nations unies. Il a estimé que la force onusienne et les troupes congolaises devaient mener des actions militaires conjointes contre les rebelles qui refusaient de déposer volontairement les armes. Cette position du chef de la mission a suscité des réactions dans l'est du pays.
Pour Masika Justine Bihamba, présidente de la synergie des femmes pour
les victimes des violences sexuelles, l'ultimatum lancé contre les FDLR par le chef de la Monusco est le bienvenu, mais il faut que communauté internationale exerce une pression sur le régime de Kigali pour qu’il accepte le retour de ses ressortissants.
La société civile du Nord-Kivu estime pour sa part que la mission onusienne en RDC est déjà restée sur place suffisamment longtemps et qu'il est temps pour
elle de plier bagage, point de vue d’Omar Kavota, vice-président de cette structure.
Avant de s'envoler pour New-York, Martin Kobler avait rappelé aux Congolais que la mission de l'ONU devait quitter la RDC, mais qu’elle ne devait pas laisser derrière elle une situation fragile.