1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Un cahier de doleances pour Barack Obama

6 novembre 2008

Barack Obama à promis du changement lors de sa campagne. L’Union européenne lui a déjà donné ses priorités.

Barack Obama veut donner une nouvelle image à l'AmériqueImage : AP

Bien avant le résultat final, les ministres des affaires étrangères européens avaient commencé à rédiger un cahier de doléances à l’intention du nouveau Président.

Ils réclament aux Etats-Unis des engagements clairs face au réchauffement climatique et face au processus de paix au Proche-Orient. Ils ont aussi demandé une ouverture envers Téhéran pour régler le problème du nucléaire iranien et moins de dureté avec Moscou. Enfin, l'UE veut travailler avec les Etats-Unis sur la refonte globale du sytème financier.

Ces objectifs ne datent pas d’hier, mais tous espèrent que Barack Obama tranchera sur ces questions avec son prédécesseur ett qu'il jouera en tout cas plus "collectif" que George Bush.

Egalement dans cette émission : les maladies rares

La recherche néglige les maladies rares trop peu rentablesImage : picture-alliance / dpa

L'Union européenne estime que 27 à 36 millions de personnes souffrent de maladies rares. Un nombre insuffisant pour convaincre l'industrie pharmaceutique d'investir dans la mise au point de traitements pour un nombre aussi limité de patients.

La mucoviscidose, par exemple, en est une, mais il en existe des milliers d’autres dont la plupart des médecins ignorent jusqu’à l’existence. Le problème est bien entendu qu’il n’existe pratiquement aucun médicament.

Reportage de Isabelle Hartmann dans le sud de l'Allemagne, où se situent les plus grands laboratoires pharmaceutiques du pays.

En Belgique, le soutien aux malades s'est fédéré autour du Groupe de pilotage des maladies rares. Une de ces maladies est particulièrement dramatique : il s'agit de la maladie des os de verres qui toucherait à peine un millier de personnes en Belgique. Parmi elles, Christine Coppin est née avec cette maladie. Elle a appris à vivre au quotidien avec cette menace permanente.

Christine Coppin vit à Bruxelles et Clarisse Serignat l’a rencontré.