Cliquez sur l'image principale pour écouter les explications de notre correspondant à Libreville, Gérauds Wilfried Obangome. Photo d'illustration. 

Selon le porte-parole du gouvernement, les mutins ont été arrêtés à l'exception du lieutenent Ondo Obiang Kelly - considéré comme le cerveau du coup de force militaire. Ce dernier serait en fuite.  

M. Guy-Bertrand Mapangou a ajouté que, sur un commando de cinq militaires qui avaient pris le contrôle de la radio-télévision nationale dans la nuit de dimanche à lundi et appelé à un soulèvement, quatre ont été arrêtés. Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs indiqué que le lieutenant Ondo Obiang Kelly serait incessament arrêté. Libreville n'a cependant pas annoncé la fermeture des frontières du pays. 

Mais des témoins rapportent que la situation reste toujours confuse. Les émissions de la radio sont toujours coupées alors que la télévision nationale ne diffuse aucune image. 

 

Condamnation de l'Union africaine et de la France  

De son côté, l'Union africaine (UA) a "fermement" condamné "la tentative de coup de ce matin au Gabon", réaffirmant "le rejet total par l'UA de tout changement inconstitutionnel de pouvoir".
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La France a également condamné cette tentative de coup d'Etat et a appelé au "strict respect" de la Constitution. "Nous condamnons toute tentative de changement de régime extra-constitutionnel. La stabilité du Gabon ne peut être assurée que dans un strict respect des dispositions de sa Constitution", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Paris a appelé également les ressortissants français résidant à Libreville à "éviter tout déplacement" dans l'immédiat dans la capitale gabonaise.

Ci-dessous, vous pouvez écouter l'intervention des militaires à la radio nationale gabonaise ce matin: