Le paludisme reste un problème majeur de santé publique en Afrique subsaharienne. En 2021, le paludisme a causé la mort de 619.000 personnes dans le monde. Désormais, il existe deux vaccins contre cette maladie. Le RTS,S, recommandé par l'OMS depuis 2021 pour prévenir le paludisme chez les enfants, et plus récemment le R21/Matrix-M.

Il s'agit là d'une bonne nouvelle, mais les obstacles dans la lutte contre le paludisme restent nombreux. 

Récemment, une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet Microbe a souligné le risque d’une augmentation de la morbidité et de la mortalité dues au paludisme, en particulier chez les femmes enceintes et les enfants. Selon cette étude, au fil des années, le niveau de résistance des parasites augmente et menace l’efficacité des médicaments. Et ce sont des régions spécifiques qui sont concernées.

C'est ce qu'explique le professeur Antoine Berry, chef du service de parasitologie du CHU de Toulouse qui a dirigé l'étude. Il répond aux questions de Carole Assignon.