L'arrivée de Vincent Kompany au Bayern Munich à l'été 2024 en Bundesliga était quelque peu surprenante. L'ancien capitaine des Diables Rouges n'avait alors entrainé que deux équipes : Anderlecht en Belgique et Burnley en Angleterre.

Deux équipes avec lesquelles il avait montré de belles choses mais au standing bien moins élevé que celui du Bayern Munich. La marche aurait pu être trop haute pour le fils de Pierre Kompany. Mais Vincent Kompany a su rapidemment imposer son style.

Un Bayern Munich à nouveau serein et dominateur

Sur le terrain, le Bayern Munich est redevenu une machine à contrôler le ballon grâce à une possesion outrageuse à quasi chaque rencontre conjuguée à un pressing haut. Et si parfois l'équipe a semblé manquer de panache, elle a retrouvé ce sérieux qui fait les grands champions.

Malgré les blessures, notamment celles en fin de saison de Dayot Upamecano et Alphonso Davies, Vincent Kompany a toujours trouvé les bonnes solutions, toute l'équipe se sentant concernée.

Car Vincent Kompany a aussi imposé sa patte en dehors des terrains. Fini les conflits à répitition avec le staff ou les joueurs comme ce fut le cas sous Thomas Tuchel. Vincent Kompany a su se montrer ferme mais aussi humain, en accordant une certaine indépendance à ses joueurs.

Ses grandes compétences dans plusieurs langues dont l'Allemand, l'Anglais et le Français lui ont aussi permis de se faire comprendre avec précision d'un groupe qui comprend des joueurs issus de 13 pays différents.

Un objectif atteint

Seule ombre au tableau pour Vincent Kompany, les éliminations en Coupe d'Allemagne et en Ligue des champions. Mais en début de saison, l'objectif fixé par les patrons du Bayern Munich était clair : récuperer le Meisterschale. Un objectif "atteint" comme l'a déclaré le directeur sportif du club, Max Eberl. Ce dernier s'est aussi dit "très satisfait" du travail effectué par Vincent Kompmay.

L'entraineur peut savourer mais il va devoir se remettre au travail très vite car les ambitions du Bayern Munich sont évidemment bien plus grandes. L'an prochain, une simple victoire finale en championnat ne suffiera sans doute pas.